À une semaine du coup d'envoi de la Coupe du Monde Féminine en Australie et en Nouvelle-Zélande, le football chez les adolescentes est plus populaire que jamais.
Mais une nouvelle étude réalisée par Football Beyond Borders révèle que les adolescentes sont laissées pour compte en ce qui concerne le football.
Une revue gouvernementale suggère que, grâce aux bonnes réformes, le football féminin pourrait devenir une industrie d'un milliard de livres sterling.
Le panel d'examen dirigé par l'ancienne internationale anglaise Karen Carney a appelé à des réformes profondes tant au niveau élite que dans les clubs amateurs, afin de profiter pleinement du succès des Lionesses lors de l'Euro de l'été dernier.
Cependant, selon certaines futures stars du football, il reste encore beaucoup à faire, en particulier pour les filles à Londres.
Anaiya Sutar, Aalia Lamido et Sallyanne Thomas-Phillips affirment que FBB facilite la pratique du football pour les adolescentes. Crédit : ITV News London Histoire de l'interdiction du football féminin en Angleterre pendant 50 ans. Les victoires de l'Euro des Lionesses ont été transformatrices à bien des égards, mais ont eu moins d'impact sur l'engagement des jeunes filles des quartiers défavorisés dans le football féminin, selon Football Beyond Borders.
Un sondage réalisé par l'association caritative éducative auprès de 650 adolescentes a révélé que 63 % d'entre elles ne peuvent toujours pas nommer une seule Lioness. L'association espère profiter de l'élan de la Coupe du Monde pour encourager davantage la participation et l'engagement dans le football féminin et elle effectue actuellement une collecte de fonds pour atteindre leur objectif.
Ceylon Andi Hickman, responsable de la Marque chez Football Beyond Borders, a déclaré à ITV News London qu'il y avait "encore de nombreux obstacles pour les filles qui veulent jouer au football" à Londres.
"Il y a tellement de barrières systémiques, structurelles et individuelles", a-t-elle déclaré.
"Dans les écoles, la possibilité de jouer au football dépend de l'existence d'un bon professeur d'EPS qui souhaite organiser un club de football féminin après les cours.
"Nous avons d'autres obstacles ; nous avons des filles qui n'étaient pas autorisées à porter leur hijab pour jouer au football.
"Ce dont nous avons besoin, ce sont des interventions ciblées et intensives pour les filles qui n'avaient pas accès au football auparavant."
Ceylon Andi Hickman de Football Beyond Borders. Crédit : ITV News London Elle a déclaré vouloir que le gouvernement "tienne son engagement en faveur de l'égalité dans les sports scolaires.
"Il est essentiel que les filles puissent aller à l'école et bénéficier d'un accès égal au football et aux cours d'EPS.
"De nombreux garçons sont initiés au football par leur école ou leurs parents.
"Les filles ne sont pas vraiment initiées à des sports comme ça, elles sont généralement orientées vers la danse ou le théâtre.
"À l'école primaire, j'ai l'impression que les équipes sportives féminines ne sont pas autant prises en compte que les équipes masculines, en particulier pour le football, je ne pense pas qu'on prenne la pratique du football des jeunes filles aussi au sérieux que celle des garçons.
"Et en grandissant, cela a un impact, en entrant au collège, on ne pense pas à demander à jouer au football parce qu'on ne nous y a pas initiées dès notre plus jeune âge, donc on ne pense pas être aussi bonnes que les garçons, mais ce n'est pas vrai.
"On peut apprendre à jouer au football à n'importe quel âge et on peut être aussi bonne, voire meilleure, que les garçons."
Une nouvelle recherche menée par Football Beyond Borders révèle que les adolescentes sont laissées pour compte en ce qui concerne le football. Crédit : ITV News London
La Fédération de Football a déclaré : "Ce sont des moments passionnants pour le développement du football féminin, et nous partageons la vision de Karen de créer des normes mondiales de premier ordre pour les joueuses, les fans et tous ceux qui sont impliqués dans le football féminin.
"Nous sommes impatients de travailler avec toutes les parties prenantes pour relever les défis et les opportunités décrits dans le rapport, et pour apporter les changements nécessaires pour amener le football professionnel féminin au niveau supérieur".
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